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Personne ne peut ignorer les problématiques liées aux dérèglements climatiques. Canicule en été, hiver sans neige, dérèglement du climat, inondations, sécheresses … Les changements climatiques se manifestent sous de nombreuses formes, il ne s’agit pas seulement d’une hausse de la température moyenne à la surface sur globe.

La fonte des glaces fait monter le niveau de la mer, mettant en péril de nombreux archipels et terres basses, comme les Pays-Bas ou le Bangladesh. Le 21ème siècle est le premier siècle à voir l’apparition de réfugiés climatiques.

Certaine personne compte sur l’innovation pour résoudre les effets dus au dérèglement climatique, mais ira t’elle assez vite ? Surtout lorsque l’on observe le boom économique des pays émergents comme la Chine, l’Inde et le Brésil, qui représentent à eux 3 environ 40% de la population mondiale ? Que se passera-t-il quand la Chine sera un pays développé à l’image des États-Unis, qui en 2007 rejetaient 5 fois plus de CO2 par habitant que la Chine ?

Google :

Une série de conférences ont été organisées lors de l’évènement SciFoo, au sein des locaux de Google. Cet évènement a rassemblé une poignée de scientifiques traitant de la fin possible de l’histoire humaine d’ici moins d’un siècle.

Une hypothèse potentielle, qui découle d’analyses scientifiques et logiques de la situation actuelle et notamment du réchauffement climatique. Nous sommes au bord d’un changement majeur dans l’histoire de l’humanité.

 

Le Deepmind :

« Les données nombreuses et omniprésentes dans nos smartphones et nos objets connectés constituent une formidable matière première pour produire de l’innovation bénéfique pour le climat », Arnaud Legrand, président d’Energiency

DeepMind, filiale de Google, est une société spécialisée dans l’apprentissage automatique et dans les  neuroscience des systèmes. Cette société a annoncé sa volonté de collaborer avec les universités américaines afin de développer la recherche en matière de réchauffement climatique.

Le processus d’apprentissage du « Machine Learning » est au coeur des recherches. Google avait déjà chargé DeepMind de réduire l’énergie consommée par ses gigantesques bases de données de plus de 40%. En effet, le coût écologique des data-centers est énorme. Une recherche sur Google équivaudrait à une ampoule électrique allumée pendant une heure.

Deepmind et le Royaume-Uni :

DeepMind souhaite également utiliser des algorithmes pour diminuer la consommation d’électricité au Royaume-Uni. En 2014, le Royaume-Uni a consommé plus de 330 térawattheures d’énergie. Toute réduction de cette consommation aura pour impact de réduire les dépenses des consommateurs mais également de réduire les émissions de dioxyde de carbone. Ces émissions étant l’une des principales cause du réchauffement climatique.

Deepmind pense à de nombreux paramètres qui pourraient être utilisés pour arriver à une baisse de la consommation : à la météo, aux besoins énergétiques d’une région, aux types d’énergies utilisées et à la prédiction de pics de demandes et d’offres dans le domaine de l’énergie.

 

Le « Big data » :

Les nouvelles technologies permettent de nombreuses innovations dans le cadre de la réduction des émissions des gaz à effet de serre dues aux activités humaines. Energiency est une start-up qui développe des algorithmes permettant aux entreprises d’optimiser leur consommation d’énergie en analysant en temps réel les données issues de compteurs électriques connectés. Climate Change Challenge, a pour objectif de mobiliser l’intelligence collective et les données ouvertes, l’open data, pour imaginer des solutions contre le changement climatique.

L’open data est une source essentielle en matière de développement durable. On retrouve ces données dans le partage d’informations sur des catastrophes naturelles. L’analyse du « Big Data » allié à nos objets connectés et à leur géolocalisation constitue une solution potentielle afin de prédire la survenue d’une catastrophe naturelle et d’analyser son évolution en temps réel.

Un autre impact visible dès à présent est celui de la disparition de la diversité des espèces, qui doivent s’adapter à de nouvelles conditions ou bien migrer en raison de la hausse des températures. Le « Big Data » peut apporter, là encore, une solution dans la compréhension des phénomènes dynamiques liés à l’évolution du climat.

Pour conclure :

Les effets dus aux dérèglements climatiques sont aujourd’hui visibles. Il est donc de notre responsabilité de trouver des solutions permettant d’y remédier. Aujourd’hui, le réchauffement du globe est la plus grande menace pour la sécurité mondiale. Il menace la paix, la prospérité, les villes et les milliards de personnes qui y résident.

De nombreuses starts-up ont vu le jour, ainsi que de nombreuses initiatives de la part des entreprises et des états pour réduire leur consommation d’énergie. Résoudre les problèmes climatiques n’est pas qu’une question de politique, mais de survie de l’humanité. L’intelligence artificielle et le « big data » sont donc, dès aujourd’hui, des solutions envisageables et concrètes pour nous aider à y parvenir.


Sources : www.leparisien.fr / www.liberation.fr / humanoides.fr /  business-analytics-info.fr

L’information, avant la numérisation du monde, était diffusée via des supports physiques fiables et rédigée par des personnes disposant d’une fonction particulière leur donnant le droit de transmettre de l’information. L’information, avant la numérisation du monde, était diffusée via des supports physiques fiables et rédigée par des personnes disposant d’une fonction particulière leur donnant le droit de transmettre de l’information.

Aujourd’hui, toutes personnes ayant accès à Internet peut diffuser de l’information qui sera à la suite corrigée, modifiée ou encore enrichie.

L’information n’ait plus diffusé dans un cadre strictement défini et contrôlé. La presse ne détient plus le monopole de la transmission de l’information. De nos jours, cette information est diffusée sur des supports virtuels et des supports physiques. La numérisation du monde a entrainé de grands changements et notamment a fait apparaître un modèle économique ancien, utilisé encore par la presse. Cette numérisation a changé le comportement des consommateurs vis à vis de l’information. Les règles mises en place, par les quotidiens, visant à transmettre une information de qualité, rédigée par des professionnels est en train de disparaître au sein des supports virtuels. La numérisation du monde est donc en train de modifier un environnement stable et homogène qu’était la presse auparavant.