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Digitalisation

Depuis 2012, le digital est au coeur de toutes les stratégies des entreprises. Les projets visent à produire des services applicatifs, accessibles sur tous les supports numériques afin de créer un lien direct entre leur cible et leurs produits ainsi que leurs prestations. Les transformations digitales se sont mises en place très rapidement, on a pu constater l’émergence de méthodes de travail, comme la méthodologie agile. Au vu des investissements et du marché, de nombreux acteurs sont apparus comme les SSII, les cabinets de conseil, les startups et les agences digitales. Ces nouveaux acteurs contribuent à la transformation digitale des entreprises et la société digitale de demain.

Être “customer centric”

Le digital a fait naître de nouveaux enjeux pour les entreprises, notamment celui de repositionner le client au centre du modèle des organisations. Ces organisations s’adaptent à leurs cibles en proposant des solutions orientées. Les solutions sont de plus en plus intégrées et sont fondées sur une association entre des produits, des services et une offre globale. Les entreprises fournisseurs de services sont aussi des rédacteurs de contenus dont les objectifs sont d’être didactiques et pédagogiques. D’après une étude du MIT réalisée en 2013, les entreprises les plus matures en terme de transformation digitale serait 26% plus performantes.

L’esprit entrepreneurial

Avec l’arrivée de nouveaux enjeux digitaux, l’esprit entrepreneurial des entreprises s’est libéré. Les modèles d’organisations les plus mâtures sont celles qui ont à sa tête une personnalité incarnant l’esprit entrepreneurial et la dynamique collective fertile de l’entreprise. Ces entreprises se composent d’équipes pluridisciplinaires émettant constamment des idées. En découle des prototypes plus ou moins aboutis, grâce à l’association des équipes marketing et techniques, à l’image des startups créées dans les garages.

La transmission de la culture digitale

Pour développer sa transformation digitale, il faut former les collaborateurs aux nouveaux enjeux du marché, aux nouvelles méthodologies de travail et aux potentiels permis par le digital. Il faut embarquer les équipes dans la nouvelle vision stratégique de l’entreprise, et expliquer la contribution du digital dans la réalisation de celle-ci. Pour cela, le top management doit analyser le marché, recenser les idées déjà engagées et recruter des professionnels dans la transformation d’entreprise.

Le digital implique de provoquer une rupture avec les modèles traditionnels, pour amorcer les modèles d’entreprise de demain. Il faut se détacher du connu. Il faut oser pour devancer ses concurrents, en prenant place sur un tout nouveau modèle de marché. Les entreprises s’organisent pour détecter les tendances et les déterminants des consommateurs de demain dans le but de les surprendre par de nouvelles expériences produits et par de nouvelles solutions.

Le consommateur est directement visé. La transformation digitale a pour origine les nouveaux usages et comportements des utilisateurs. C’est à partir d’eux que l’on cherche à dériver l’innovation. Les données sont devenues un atout essentiel pour les entreprises, grâce à la digitalisation des usages. Mieux connaître sa cible pour mieux répondre à ses besoins. L’intelligence des supports digitaux, permise grâce à la connaissance utilisateur, offre de multiples découvertes sur les nouveaux modèles de comportements, des offres, des marchés, et surtout d’exploiter des corrélations qui ne pouvaient pas être identifiées par l’intelligence humaine.

Pour conclure

La transformation digitale des entreprises est aujourd’hui un atout décisif dans la domination de marchés ultra-concurrentiels. Le top management doit prêcher l’apport du digital dans leur vision stratégique. L’objectif est de garantir la survie de l’entreprise, sa pérennisation et son développement.

Pour cela, il faut entreprendre une véritable rupture avec les modèles traditionnels de travail et de communication. Finalement, la transformation digitale est un projet à long terme et doit constamment être remis en question. Les usages et les comportements des utilisateurs étant en constante évolution.


Source : Emily Metais-Wiersch & David Autissier – “La transformation digitale des entreprises”

Dans le cadre de sa politique de transformation digitale interne, le groupe Société Générale souhaitait avait mis en place un nouveau réseau social d’entreprise permettant aux collaborateurs de partager leurs projets, leurs travaux, de collaborer à la réalisation d’un document et d’être informés ou de réagir à des actualités internes.

Ce réseau social permettait également de partager des documents confidentiels. La sécurité était donc une priorité, l’accès à la plateforme de développement mise à la disposition des collaborateurs était donc limité.

   Client : Société Générale
   Lieu : La Défense
   Projet : Refonte du réseaux social d’entreprise
   Livrable(s) attendu(s) : Refonte UI et UX du réseaux social d’entreprise
   Logiciels utilisés : Photoshop, Illustrator, Sketch, …
   Durée : 1 an et demi
Réalisation :

Mon objectif a été en tant qu’UX designer d’entreprendre une refonte totale du réseau social d’entreprise. Cette refonte était due à la souscription d’un service dont l’interface était vieillissante n’intégrant pas les usages communs que l’on a sur les réseaux sociaux tel que Facebook, Google Plus ou encore Twitter.

  • Définition du besoin
  • Définition de l’ensemble des contraintes techniques internes
  • Définition des technologies mises en place
  • Etablissement d’un plan d’actions et des jalons
  • Propositions d’intentions graphiques et ergonomiques
  • Rencontres et échanges avec les équipes techniques
  • Rédaction d’une charte graphique et ergonomique

Résultat : Définition des principes graphiques et ergonomiques du réseau social d’entreprise.
Compétences fonctionnelles : gestion de projet, management, UX/UI design, ergonomie, webdesign, graphisme
Compétences techniques : photoshop, illustrator, sketch, office, html5, css3, inVision, typo3

La numérisation du monde a entrainé des changements dans le mode de consommation des lecteurs de l’information. La planète média est vue comme une “météorite internet“, un corps spatial imprévu et vaste. L’éventuelle disparition des journaux traditionnels dans un futur proche est annoncée, elle est comparée à la crise Crétacé-Tertiaire qui provoqua la disparition des dinosaures. Cette conséquence est due au modèle économique ancien utilisé par les quotidiens.

La pratique journalistique est à reconstruire et à réinventer. Internet a modifié les comportements des individus mais aussi l’élément renfermant l’ensemble des informations nécessaires au développement et au fonctionnement d’un quotidien qui est son ADN.

Le choc est tel qu’il atteint la radio et la télévision notamment les chaînes d’informations en continu. Internet ne peut pas être considéré comme un média car c’est un espace communautaire. Cet outil permet aux internautes de visualiser les informations transcrites par l’intermédiaire de professionnels qualifiés mais peuvent aussi générer leurs propres informations. Grâce à l’arrivée du haut débit et du web 2.0, l’internaute devient l’un des principaux acteurs diffusant du contenu sur Internet. Chaque individu peut disposer d’un espace considéré comme une « Une » dans laquelle il peut générer du contenu. Il n’y a donc aucun contrôle mis en place permettant d’affirmer l’intégrité de l’information. Cette information présente sur le web est principalement transcrite par les internautes. Le web permet d’avoir accès à un flux d’informations continu, régulié et surtout en temps réel.

Les internautes corrigent, modifient, enrichissent sans cesse chaque heure, chaque instant l’information diffusée à l’état brut.

Les nouvelles technologies ont fait naître chez les internautes de nouveaux besoins, ils veulent être lus et écoutés. L’information ne circule plus à sens unique, les personnes publient de l’information, comme les quotidiens traditionnels.